La joueuse de go
On apprend dans ce roman qu'au Japon, les apprenties Geishas portaient des kimonos à manches larges. Devenues Geishas confirmées, elles portaient des kimonos à manches étroites
"Quand elle portait le verre à ses lèvres, la manche de son kimono glissait le long de son avant-bras et dévoilait un poignet d'une blancheur éblouissante. Son corps nu serait-il un champ de neige ?"On apprend aussi que pour devenir "confirmée", la jeune Geisha devait subir la cérémonie du Mizu-age qui consistait à se faire déflorer par un riche inconnu. Cette initiation - onéreuse - conférait à cet homme un immense prestige.
Quelques autres phrases prises ici ou là dans ce livre que je vous recommande :
"La passion des hommes tarit plus vite que la beauté des femmes"
"La meilleure preuve d'amour qu'un homme puisse donner, c'est sa patience à regarder une vierge mûrir."
Et pour finir, pris encore dans ses pages, un poème tiré de Isé Monogatari, un récit de la province d'Isé, Japon, Xe siècle, traduit par René Sieffert :
"La lune n'est plus
Le printemps n'est plus
Le printemps de jadis !
Moi seul suis encore
Tel qu'autrefois je fus"