10 juillet 2007

Eoliennes = écologie ?


Pas si sûr, ou en tout cas, pas toujours...


En effet, les travaux d'installation de parcs d'éoliennes offshore (installés en pleine mer) cause des dégâts importants sur la faune sous-marine : les bruits que fond les engins chargés de creuser les puits au fond de la mer (des gros marteau-piqueur) perturbent les cétacés et autres poissons à tel point qu'il n'est pas rare de ne trouver aucune de ces espèces à moins de 30 km à la ronde !

Tout reviens dans l'ordre par la suite, une fois les travaux finis, mais bon...


ON partage sur :

Facebook Twitter Technorati digg Delicious MySpace Google LinkedIN

Blogger

3 commentaires:

Thomas a dit…

Quel défaut !!??

Ca fait peur aux poissons !!!

L’éolien a aussi un faible rendement, il n'y a pas de vent tout le temps, cela fait du bruit et c'est dangereux pour les oiseaux....

Quand on connait les inconvénients du nucléaire, ce post me surprend grandement.
Aussi, je me permets de rappeler, en toute amitié, quelques uns des avantages de l'éolien :
- il génère très peu de pollution
- il se démonte facilement et sans impact sur l’environnement (après fonctionnement, il ne reste plus que le socle en béton. L’impact sur l’environnement est faible, contrairement à une centrale nucléaire, qui sera encore marquée pendant des dizaines d'années par un sarcophage de béton pour attendre que baisse la radioactivité.)
- il se recycle (un aérogénérateur est constitué essentiellement de métaux, qui tous se recyclent. Les composants électriques et aimant du générateur se recyclent aussi. Le mat est en acier, facilement recyclable et les pales sont faites en alliage, ou en résine, qui peut être réutilisé dans ... de nouvelles éoliennes.)
- il préserve les énergies fossiles (quand l’éolien fonctionne, il évite de mettre en route les centrales à charbon, à fuel ou à gaz qui sont utilisées en complément du nucléaire.)
- il est renouvelable indéfiniment (on n’épuise pas la ressource en vent avec des "aérogénérateurs"...)
- il est produit proche des utilisateurs (avec l’électricité, le problème est la perte de puissance qui a lieu sous l’effet de l’intensité dans les câbles (effet Joule). Pour limiter cette déperdition, on augmente la tension avec des lignes à "haute tension". Mais quand les distances entre l’unité de production et le lieu de consommation sont importantes, les pertes ont quand même lieu. Si quelqu'un travaille chez EDF il peut préciser ce point)

Boro a dit…

et quand il n'y a pas de vent, ou trop de vent, les éoliennes produisent que pouic ! il faut alors installer des moyens de production capable de démarrer en quelques minutes, comme par exemple des centrales à ... charbon !
et comme les éoliennes sont disséminées un peu partout, et que du coup on créé moins de réseau, et ben il faut mettre des tas de centrales à charbon un peu partout.
Et comme chacun sait, le charbon, c'est écolo !!!

et le jour où il faudra planter des éoliennes dans les jardins des riches habitants de cité cossues des hauts de Seine, j'aimerais bien être là pour voir leurs têtes !
Entre un citronnier et une éolienne, moi je préfère le citron !

Thomas a dit…

Il me semble que malheureusement la question ne se pose pas en ces termes.
Si on continue comme ça, demain nous aurons plus de citrons dans le 9-2... on les trouvera en revanche à Oslo !!!

A l'évidence, l'éolien est à considérer comme une des énergies renouvelables à exploiter (malgré son impact sur les petits poissons quand il est en offshore).
Cependant, il faut l'envisager comme un élément d'un ensemble constitué des différentes énergies : hydraulique, solaire, photovoltaïque et géothermique ; l'architecture bioclimatique pouvant être en la matière d'un renfort non négligeable !

Deux principes simples, voire simplistes, pourraient guider nos choix énergétiques :
- l’énergie la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas,
- l’utilisation de l'énergie ne doit être la moins polluante possible et ne pas générer des déchets engageant l’avenir de la planète et des générations futures.

Les intérêts économiques parfois courtermistes sont tels aujourd'hui, et les lobbies suffisamment puissants en France, pour que nous ne puissions pour l'instant analyser avec une objectivité certaine ces orientations.

Quand il n'y aura plus de citrons sur les branches, car plus de citronnier, il sera probablement trop tard pour prendre la décision politique qui s'impose au bien-être collectif.

Au demeurant, mon citronnier de Suresnes n'a plus de citron et je me dis que tu y es peut-être pour quelque chose... ;-)