Do Ré Mi Fa Sol La Si
Nous devons cette appellation des notes au moine bénédictain toscan Guido d'AREZZO (995–1050) qui, en 1028, a rendu possible de fixer la hauteur exacte des sons et de leur donner un nom, en prenant la première syllabe des sept premiers vers de cet hymne de Paul Diacre à saint Jean :
UTqueant laxis
REsonare fibris
MIra gestorum
FAmuli tuorum
SOLve polluti
LAbii reaturn
Sancte Iovannes
(Pour que puissent
résonner des cordes
détendues de nos lèvres
les merveilles de tes actions,
enlève le péché
de ton impur serviteur,
ô Saint Jean)
Pourquoi ce poème ? Par ce qu'il avait comme particularité que les six premiers vers commençaient chacun sur le degré supérieur au précédent.
Le "SI" (Sancte Iohannes) n'est arrivé que 500 ans plus tard, au XVIème siècle, grâce à Anselme De Flandres.
En 1673, l'Italien BONONCINI remplaça "UT" par "DO" qui est de meilleure sonorité.
PS : Dans rencontre du 3ème type, les 5 notes magiques sont : Ré Mi Do Do Sol
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