05 novembre 2006

Douloureuse expérience samedi : la piqûre de guêpe



Le plus souvent, les piqûres de guêpe ou celles d’abeille sont bénignes et leurs conséquences se résument à une inflammation localisée et passagère. Pourtant, certaines circonstances peuvent accroître leur gravité, jusqu’à les rendre parfois mortelles.

La piqûre banale
En l’absence de facteur aggravant, la réaction à une piqûre de guêpe ou d’abeille est caractérisée par une inflammation de un à plusieurs centimètres de diamètre, de couleur rouge et relativement douloureuse, qui disparaît dans un délai de 4 à 12 heures. Parfois, on peut voir apparaître une urticaire accompagnée d’un œdème, plus persistants, mais qui se dissipent en 1 à 3 jours.
Les piqûres dans la région du cou, de la tête ou de la bouche peuvent provoquer un œdème et des difficultés respiratoires graves. Elles sont donc à prendre particulièrement au sérieux.
Les facteurs aggravants de la réaction
Deux circonstances aggravent les conséquences de ces piqûres.
Les piqûres multiples peuvent être à l’origine d’une réaction toxique : l’envenimation provoque des troubles digestifs, avec nausées et vomissements, des troubles cardio-vasculaires (hypotension, choc) et des troubles neurologiques avec convulsions et, parfois, coma. On considère que les piqûres multiples sont dangereuses à partir d’une trentaine. Cependant, le chiffre de 400 piqûres simultanées pour l’adulte et de 100 à 200 pour l’enfant est, en règle générale, considéré comme le seuil mortel.
Les réactions allergiques, auxquelles 3 à 5 % de la population sont exposés indépendamment de leur âge ou de leurs antécédents médicaux, peuvent prendre différentes formes, de la simple réaction locale (rougeurs, démangeaisons...) au choc anaphylactique avec œdème de Quincke, c’est-à-dire un choc allergique de gravité extrême pouvant entraîner la mort.

La conduite à tenir
Dans tous les cas, il faut traiter localement la piqûre en extrayant le dard (sans appuyer sur la poche à venin qui peut rester attachée), en désinfectant et en appliquant, éventuellement, de la glace (qui ne traite que la douleur). Il convient aussi de vérifier et d’effectuer le cas échéant la vaccination antitétanique.
En présence de signes de gravité, un avis médical doit être pris, conduisant, si nécessaire, à une hospitalisation. Une trousse d’urgence peut être nécessaire lorsque le sujet à risque (personne allergique, apiculteur...) est éloigné d’un centre de soins. Elle comprend diverses préparations (corticoïdes, antihistaminiques, et surtout adrénaline), dont le mode d’emploi et les indications doivent être connus par l’utilisateur potentiel.

Prévenir les piqûres
En ne marchant pas pieds nus dans l’herbe, en portant des vêtements de couleurs vives et en évitant les cosmétiques dont l’odeur est forte. Il est aussi recommandé d’éloigner les poubelles des habitations et de faire détruire les nids de guêpes, dangereux.

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

salut a tous je suis un simple lecteur qui vien de se faire attaquer par des guepes car j'ai du les deranger en coupant les herbes haute chez moi. mais merci pour tous ces renseignement car sa a l'aire asser important mes piqure et je vais allez faire controlé merci encore bye!

Anonyme a dit…

Bonjour,
Il existe une méthode très simple qui fait disparaitre la douleur en 10 minutes et évite le gonflement de la piqure :
Il suffit de mettre de l'urine sur chaque endroit ou l'abeille ou la guêpe ont piqué. L'ammoniac contenu dans l'urine (qui est tout a fait stérile !) dilue le venin !

C'est parfaitement radical et ça marche vraiment !