"La faute à Fidel"
On m'a enseigné à l'école que deux plus deux font quatre et que quatre plus quatre font huit. Mais ce n'est pas vrai. La vie est beaucoup plus compliquée
(...)
Un vent très violent a balayé mon enfance, ne laissant longtemps qu'un désert en moi. J'ai éprouvé ma plus grande déception quand j'ai compris que je ne pourrais jamais voler, que ma volonté ne suffirait pas, que le cours de ma vie suivrait un chemin tortueux, au ras des pâquerettes. J'ai mis mes rêves de côté. Finis le gros canon pour ma catapulter sur la Lune, les machines anti-gravitation, les pilules pour ne pas grandir, fini Peter Pan, finis Sandokan et la Perle de Labuan"
Lu dans La faute à Fidel, de Domitilla Calamai, aux éditions Acte Sud
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